Je vais donc bientôt quitter le Caire et je me remémore les différents quartiers dans lesquels j’ai résidé. Mes premiers séjours de recherche, il y a bien longtemps, un mois à ‘Agouza (merci Sonia) et un autre mois à Garden City (Salut Samy). Puis un été sur l’île de Manyal, dans un appartement chaud et bruyant. Ensuite deux ans dans un grand appartement de Mounira, près du Centre culturel français, qui donnait sur le mausolée pharaonisant de Sa’d Zaghlûl. Puis de nouveau le trimballing, entre l’appart’ d’un ami au Sud de Manyal (Salut Vincent!) et une chambre sur une péniche à Imbaba (chez Robert…), une autre chambre à Zamalek, au bord du Nil (Salut Lorraine), un chouette appartement prêté dans le centre-ville (merci mille fois Anne-Marie). Enfin, un bel appartement doté de deux grandes terrasses, au 8ème étage, près de la place Mustafa Kamil dans le centre-ville, pendant quatre mois seulement, avant que le propriétaire indélicat ne nous expulse pour une faute qu’il avait commise lui-même dans le bail.
Et depuis deux ans, un appartement modeste, assez chaud, au 2e étage, dans le centre-ville toujours (Wast al-Balad), à deux pas du boulot. En y repensant, ça fait pas mal de déménagement, de trimballing, comme dit Adeline. Des expériences de quartiers différents, pour quelques jours, quelques mois ou années. Et bientôt la parenthèse qui se referme. Ville foisonnante, dont chaque quartier a son identité, son style, ses contraintes, ses avantages et ses inconvénients. Ses façades, ses trottoirs plus ou moins défoncés, ses rues plus ou moins sales, ses voitures klaxonnantes, ses odeurs de kuchari ou de cotelettes d’agneau grillées…
Samedi décembre 21st 2024
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Communication scientifique numérique orientée SHS et travaux et billets sur l'Egypte, pays où j'ai résidé plus de cinq ans.
